L’UNIVERS DU COMMISSAIRE SÉVERAC
Neuf romans édités à ce jour ainsi qu’une nouvelle. En cliquant sur les titres vous accédez à leur page de présentation ainsi qu’aux premières pages de chacun d’eux (sauf pour la nouvelle).
Les enquêtes du commissaire Séverac vous font découvrir la capitale des Gaules au fil d’intrigues qui s’entrecroisent et rebondissent au travers des rues et des quartiers, des places et des traboules. S’appuyant sur une équipe disparate et attachante, ce flic fantasque traque l’assassin comme d’autres le lièvre ou le gardon. « Là où Séverac passe, le crime trépasse ! » a-t-on coutume de dire à la PJ lyonnaise. Notre truculent policier n’hésite jamais à faire escale dans un bistro pas toujours bien famé, et lorsque la faim l’habite, il s’échoue dans un bouchon. Il y déguste sans chichis inutiles les spécialités riches en calories qu’il élimine avec force pots de rouge ou de blanc, parfois même de rosé quand la pépie le tient. Séducteur insatiable, il succombe aussi souvent que possible aux chants des sirènes qui, comme on ne le sait pas suffisamment, sont nombreuses entre Rhône et Saône !
Éditions AO – André Odemard. Édition originale : autoédition J.Morize 2009 puis Les Grilles d’Or 2012.
Éditions AO – André Odemard, 2016. Édition originale : Les Grilles d’or 2013
Éditions AO – André Odemard, novembre 2014.
Éditions AO – André Odemard, octobre 2015.A
Éditions AO – André Odemard, septembre 2017
Éditions AO – André Odemard, février 2019
Éditions AO – André Odemard, février 2020
Pas de corona pour Séverac – Brève enquête par temps de pandémie.
Éditions AO – André Odemard, nouvelle, 32 pages, janvier 2021.
Éditions AO – André Odemard, avril 2021
Éditions AO – André Odemard, juin 2022
L’UNIVERS D’ABEL SEVERAC
Abel : c’est le prénom de mon arrière grand-père Gueylard dont l’histoire m’a toujours fasciné. Ingénieur des Ponts et Chaussées, père de huit filles, il est parti gagner sa vie au bout du monde (il a notamment construit une ligne de chemin de fer en Chine). Les mauvaises langues diront qu’avec huit filles, rien d’étonnant à ce qu’il se soit exilé si loin ! Voici la famille Gueylard avec en haut, le patriarche Abel et son épouse, Rachel.
Séverac : adolescent, j’ai passé des vacances à Meyrueis, en Lozère, chez mon parrain. Je prenais le train de nuit à la Gare d’Austerlitz, à Paris. Au petit matin, avant d’arriver à Millau, le train s’arrêtait à Séverac le Château. Voilà d’où vient le patronyme de mon personnage.
Abel Séverac est commissaire de police. De sa carrière à la Crim’ parisienne, on n’en connaîtra que la fin : un substitut refuse d’admettre les conclusions d’une enquête qui dérange et exige que l’on s’en tienne à la version initiale, privilégiée par le parquet. Eméché, Séverac calotte l’emmerdeur. Après cet incident, il est muté à Lyon, où il devient patron du Groupe Criminel. Dans le même temps, sa femme demande le divorce et lui interdit de remettre les pieds au domicile conjugal. Abel est un cavaleur invétéré, et sa dernière aventure féminine a été la goutte d’eau de trop. Il laisse donc à Paris trois enfants qu’il adore et une femme qu’il continue d’aimer, bien qu’il l’ait trompée honteusement. Il vit cet exil comme une double peine, sentimentale et professionnelle.
À Lyon, il découvre une équipe disparate qu’il va entreprendre de souder. Il y a les jeunots, Annie Sensibon (la compagne de Castillon que l’on retrouve ici) et Nicolas Esteban, et les « bras cassés », dont le principal, « Culbuto », tient son surnom de son tour de taille généreux. Il s’appelle en réalité Louis Javelas et ses deux compères Blayeux et Pochet sont plutôt insignifiants : des flics routiniers qui attendent la retraite en buvant des canons. D’autres viennent renforcer la brigade au fil des épisodes.
Un héritage a permis à Séverac d’acheter un appartement au dernier étage d’un immeuble Quai Saint-Antoine, en bord de Saône. Il installe sa chambre dans une pièce construite en surélévation du bâtiment, qui s’ouvre par une grande verrière sur la colline de Fourvière et sa basilique. Ses deux passions sont la cuisine (la faire et la manger) et la 750 Ducati Sport dont il possède un modèle de 1980, amoureusement remis en état.
Son intégration à la vie lyonnaise ne va pas sans difficultés : le lyonnais n’est pas très accueillant, surtout vis-à-vis des parisiens ! Mais il fait peu à peu son trou, intronisé par une confrérie beaujolaise et nouant une relation intermittente avec une journaliste beaucoup plus jeune que lui mais très éclectique.
super les premières pages de ton nouveau roman, pauvre skunk t’aurais pu donner un autre nom à celui qui se fait tuer! en tout cas j’ai hâte de lire la suite. Sinon ton site est très bien refait, j’aime bien les musiques que t’as mis, ça donne envie de s’attarder plus longtemps sur chaque page. Et c’est mieux d’avoir fait comme un site internet, on peut naviguer plus facilement d’une page à l’autre. t’as bien bossé! bisous papa
gwen a dit ceci 15 mars, 2012 à 12:49
Je viens de laisser ce cher Abel retrouver les siens pour les fêtes de Noël…
Disons-le, le bonhomme, son équipe, ses femmes, sa gourmandise, son besoin de séduire, ses introspections (tout en prétendant que c’est pour les bonnes femmes…), sa rugosité, sa droiture, son côté irréductible, son talent pour animer son équipe, tout cela et encore bien d’autres choses me le rendent éminemment sympathique… L’enquête est fouillée et très travaillée, et réserve son lot de surprises, la région est observée avec affection et finesse…
Dominique LECOUTURIER a dit ceci 9 août, 2014 à 16:09
bonjour monsieur
Confinée à la campagne en ce printemps radieux est finalement très acceptable avec le commissaire Séverac. Peu encline aux polars, je me suis délectée avec le « Diable de Monchat » (dédicacé à Culture U l’Arbresle). Enquête rondement menée, souvent drôle, croustillante parfois…Quelle belle plume !
A peine « Rouge Vaise » refermé, je compte poursuivre les cinq dernières avec les « 3 bras cassés ».
Veuillez agréer, Monsieur, les salutations appuyées d’une lectrice assidue.
Martine RATON
Martine RATON a dit ceci 25 avril, 2020 à 15:38
ce commentaire juste pour vous signaler un excellent auteur de romans policiers . Il écrit de belle façon, un bon français plus que correct, quelques mots d’argot pour souligner le texte, mais un beau style agréable à lire . toujours une histoire qui paraît compliquée et touffue au départ mais qui se met en ordre tout au cours du récit . des personnages bien dessinés et pourvus de passé et d’histoire souvent lourde à porter, mais qui sont surtout très réels (je les imagine très bien) . une énigme bien développée et digne des plus grands noms du genre . vraiment je me régale avec cet auteur bien agréable à lire et en plus, très sympathique ! je l’ai découvert en mai 2020 et j’ai lu tous ces romans que dis-je dévorés, et son dernier sorti en avril m’a été envoyé dédicacé en plus ! un vrai bonheur . il s’agit de Jacques MORIZE, si vous voyez un livre de ce monsieur, n’hésitez pas achetez-le ! vous ne serez pas déçu .
Maurice GLOPPE a dit ceci 8 mai, 2021 à 7:43
Cher commissaire Séverac, enfin je veux dire, cher Monsieur Morize,
Je suis tombée par hasard à la bibliothèque sur vos polars dont les titres lyonnais ont attiré mon attention. J’ai commencé par Ainay. J’ai tout de suite trouvé très sympathique ce bon vivant de Séverac à la verve gouailleuse et pourtant très juste, son coup de fourchette et son lever de coude bien trop prononcé, sans parler de ses conquêtes (parfois trop faciles pour ne pas être irréalistes !) Votre personnage est attachant et je meurs d’envie de lire toutes ses enquêtes! J’ai continué par Montchat et il est vrai que vous décrivez à merveille les quartiers de Lyon, ses restaurants, ses monuments. Votre plume nous fait voyager dans la capitale des Gaules. Merci pour votre fiction, vos talents d’écrivain. En attendant de lire les autres, je souhaite un bon apéro à Abel !
Magali HUET a dit ceci 29 juillet, 2021 à 14:28