LES MARTYRES DE MONPLAISIR
Scènes d’horreur à Monplaisir ! Un psychopathe s’en prend à de vieilles femmes ; il les assassine d’une manière particulièrement abjecte et signe ses forfaits d’une rose bleue. Ne laissant aucune trace derrière lui, il parvient même à orienter les policiers sur une fausse piste. Sa hiérarchie et le parquet mettent la pression sur le commissaire Abel Séverac pour qu’il neutralise l’auteur de cette série morbide dans les plus brefs délais. Plus facile à dire qu’à faire ! Pendant ce temps, l’équipe de la capitaine Sensibon mène l’enquête sur l’exécution d’un ancien flic. Elle va croiser la trajectoire d’un couple de tueurs à la cruauté sans limites…
Éditions AO – André Odemard (mars 2020). Il peut être commandé directement sur le site de l’éditeur www.ao-editions.com ou dans une librairie (l’éditeur est référencé ELECTRE ET DILICOM). Également disponible sur Amazon, Fnac, Decitre, Cultura et Chapitre, en format papier ou ebook. 272 pages, prix 20 € ou 4,99 €. Pour plus de détails, commandes..
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La chronique de Ludovic Francioli – DORA-SUAREZ LE BLOG – 27/03/2020. « Martyr, c’est pourrir un peu. » En langage vélocipèdique je dirais que Jacques Morize a changé de braquet (rapport de démultiplication entre le pédalier et le pignon d’une bicyclette), en gros et pour faire clair il passe à une vitesse supérieure. Le temps des bistrots et des apéros-réflexions semble pour l’instant suspendu, il y a urgence et ce sera sans gaudriole (ou presque), le temps est à l’action, la traque, l’ennemi est redoutable et la guerre est engagée pour le battre de vitesse (le mot “guerre” est employé ici à bon entendeur, j’écris ma chronique quelques jours après l’allocution du Président Macron, il est de bon ton de…). D’ailleurs en parlant de ton, j’ai trouvé dans cet opus une tonalité “américaine” qui n’était pas pour me déplaire, le couple de serial-killers, la cruauté des meurtres, l’expansivité de l’horreur et l’originalité des victimes car jusqu’à présent on éventrait, on éviscérait, on mutilait de jeunes et plantureuses jeunes femmes ayant toute le vie devant elles (c’est pourquoi on leur ôtait), mais là c’est à la fin de vie que l’attaque est menée, on n’a jamais vu ça, c’est inconcevable et pourtant il y a bien une raison… Le meurtre ne conçoit aucune limite, Jacques Morize l’a parfaitement compris.
Chronique de Jean-Marc Lionnet > lien
Le cadre du polar
Le quartier de Monplaisir s’étend sur une partie du 8e arrondissement de Lyon, entre le cours Albert Thomas, les voies ferrées de Part-Dieu, le boulevard Jean XXIII et la rue Maurice Berliet. Sur la place Ambroise Courtois donne la maison des frères Lumière, qui accueille un musée. Au coeur du quartier, rue Léo et Maurice Trouilhet, on trouve l’église Saint-Maurice ainsi qu’une stèle aux morts de Monplaisir pendant la première guerre, oeuvre de Tony Garnier et Jean Larivée. En face, une école catholique offre une curieuse façade mauresque, qui serait due à une disciple de Pierre Bossan, l’architecte de Fourvière.
Ces quatre photos (maison des Frères Lumières et place Ambroise Courtois) sont l’oeuvre de Jean-Pierre Martin-Narbonnet.
L’avenue des Frères Lumière – On retrouve deux des restaurants dans lesquels le commissaire reprend des forces pendant son enquête !
La rue Léo et Maurice Trouilhet, l’église Saint-Maurice, l’école à la façade mauresque et la stèle aux morts de Monplaisir.
Rue Neuve de Monplaisir et ses villas, Rues Saint-Nestor et Saint-Romain
Marché place André Courtois (photo Tafforeau) et métro Sans Soucis.
koatiraleur 08 mars 2020
Bon, des vieilles dames « trucidées », chez elles, ça ne fait pas rêver la septuagénaire que je suis ! mais, une enquête de Séverac, je ne pouvais passer à-côté ! L’écriture de Jacques Morize est plaisante, j’adore, ses personnages un peu caricaturaux (sans exagération), irrévérencieux (juste ce qu’il faut). Ses polars sont ancrés dans le quotidien d’une brigade, basée à Marius Berliet, la réalité, en toile de fond, rejoint la fiction et puis on s’offre, au passage, une virée dans les petits bistrots et restos qui ne paient pas de mine, mais où on est certain de pouvoir arroser son repas d’un bon vin dont regorge la région… Au fil des enquêtes, c’est toujours avec plaisir que je retrouve ses personnages récurrents que l’on s’attend à croiser au coin d’une rue ! c’est la septième enquête et le plaisir de lire ses « polars » est toujours là et comme l’écrit si bien l’auteur : « Là où Séverac passe, le crime trépasse ! » … une petite balade dans Lyon, ça ne se refuse pas !
koatiraleur a dit ceci 3 avril, 2020 à 9:10
Cher Jacques
Ca fait un moment que je pense que Lyon n’avait plus aucune moralité….
Assassiner une vieille dame qui fait une blanquette d anthologie…..!!!
Vraiment où va t on ??….
Bise
Georges BASSO a dit ceci 17 avril, 2020 à 10:07
Bonjour commissaire,
J’aurais eu beaucoup de plaisir à faire dédicacer votre nouvelle enquête. Les circonstances ont fait que « He ben » ça n’a pas été possible.
Les biens immobiliers en moins, je suis copie conforme de vos « martyres », mais même pas peur, je n’installe pas d’alarme à ma porte !
Merci mr Morize de votre style littéraire qui débloque bien les zygomatiques.
Par l’intermédiaire de ma fille vous m’avez dédicacé « Mourir à Ainay ». Merci.
Bonne continuation et merci aussi d’aimer notre ville. Avec toute ma considération, bien amicalement,
Simone MORAND
Simone MORAND a dit ceci 17 avril, 2020 à 10:12
Jai découvert le commissaire Séverac et son équipe sur les conseils du libraire du Petit Noir sur les pentes de la Croix Rousse. C’était « crimes à Croix Rousse » J’étais à Lyon depuis peu et suis rentrée par hasard dans cette antre du polar à la recherche d’un polar « régional ». (venant du sud de la France je lisais avec plaisir des romans de Daniel Hernandez qui me faisaient découvrir des lieux connus sous un autre angle). Jai trouvé le même plaisir avec votre roman augmenté du fait que les vôtres sont aussi pour moi un très bon guide gastronomique !.
Depuis j’ai acheté toute la série (et j’en ai fait dédicacé quelques uns sur le stand du Petit noir au quai du polar l’an dernier)
Privée cette année du quai du polar je n’ai fait la connaissance de Martyres de Monplaisir » qu’à la fin du confinement.
Bravo pour ce dernier opus dans lequel vous revisitez « ABC contre Poirot ». Et sans vous flatter je dirais que vous ménagez un plus grand suspens.
J’espère que j’aurai le plaisir de vous rencontrer à nouveau au printemos prochain.
NB : on commence à trouver vos romans dans des librairies non spécialisées dans le polar (j’ai trouvé le dernier chez Vivement Dimanche à Croix Rousse) La lecture de votre présentation m’a donné envie de lire vos premiers romans dont les titres sont plus marqués par l’influence de San Antonio (que j’ai beaucoup lu dans ma jeunesse et que je continue à relire) et j’aimerais savoir où je peux les trouver.
Cordialités polardières
Catherine Bensaad a dit ceci 6 juin, 2020 à 17:19
Bonjour Monsieur,
J’espère que vous allez bien. Je viens de finir votre livre que j’avais précieusement garder pour les vacances.
Il est tout simplement super.
Tous les ingrédients sont réunis pour un très bon livre plaisant à lire, intéressant, bien construit (aie attention aux chevilles).
A quand le prochain ???
Au plaisir de vos nouvelles,
Cordialement,
A.Barbier
Annie BARBIER a dit ceci 14 septembre, 2020 à 13:59