L’INCONNU DE LA TÊTE D’OR
Poumon vert de Lyon, le parc de la Tête d’Or s’étend sur plus de 100 hectares : espaces boisées, prairies, zoo ainsi qu’un grand lac où il fait bon canoter. C’est à la branche d’un de ses arbres séculaires qu’un promeneur matinal découvre un pendu. L’autopsie ne permet pas de déterminer son identité. Simultanément, un député disparaît mystérieusement. Les deux enquêtes sont confiées au commissaire Séverac. Agressions, meurtres et enlèvements se succèdent tandis qu’un spectre émerge d’un passé pas si lointain…
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Éditions AO – André Odemard (septembre 2017). Il peut être commandé directement sur le site de l’éditeur www.ao-editions.com ou chez un libraire (l’éditeur est référencé ELECTRE ET DILICOM). Également disponible sur Amazon, FNAC, Decitre, Chapitre et Cultura en format papier ou ebook. 272 pages, prix 20 € ou 4,99 €. Pour plus de détails, commandes.
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Deux critiques éclairantes :
Alternalivres Noirs (blog consacré à la littérature noire) : Celles et ceux qui aiment Lyon, le roman policier traditionnel et les petits plaisirs de la vie, ce livre vous plaira. L’Inconnu de la Tête d’or est le cinquième opus de Jacques Morize et de son héros, le commissaire Abel Séverac. Il s’agit d’une découverte car je ne connaissais pas du tout cette série et le test « lecture noire » est réussi haut la main pour moi. J’ai passé un bon moment de lecture avec ce roman policier à l’ancienne. L’intrigue développée est efficace et s’articule entre une mort mystérieuse et la disparition d’un notable au sein d’un microcosme politique local. Ce roman policier parfois truculent se lit très facilement et fleure bon avec la tradition des romans policiers. Le cadre posé est très confortable car il répond totalement aux codes du genre policier. Tous les ingrédients sont là : flic malmené et terriblement humain, rebondissement à gogos, margoulins politiques, argent facile, femmes fatales, règlement de comptes… Le héros Abel Séverac, que je ne connaissais pas, est très attachant dans sa banalité et me plaît. Il est aussi redoutable face aux criminels que vulnérable face aux jolies créatures croisant son chemin et il sait en outre, très bien cuisiner et faire mijoter les criminels comme les bons petits plats lyonnais. J’ai découvert un auteur habile et sans autre prétention que de faire passer un agréable moment à son lecteur. Jacques Morize aime s’amuser avec les mots par des jeux d’expressions aussi grivois que savoureux. J’ai beaucoup apprécié la rondeur de plume au-delà de l’intrigue livrée qui est presque passée au second plan pour moi. Rien que pour cela, je recommande bien sûr.
Bernard Mouterde est un lyonnais qui s’est établi à Paris. Le chemin inverse du mien. Il a publié un livre chez mon éditeur, AO – André Odemard, l’Or du paradis et il tient un blog de chronique littéraire au joli nom de calembredaines. Jean-Luc, l’éditeur, lui ayant offert mon Inconnu, il l’a lu et apprécié, et voici ce qu’il a écrit sur son blog, sous le titre de « Peau au feu à la lyonnaise » :
« En matière de polar, vous savez tout de suite quand vous en tenez un bon : vous ne pouvez plus le lâcher… Vous êtes entré dans l’histoire; vous adhérez aux personnages; vous prisez l’intrigue; vous goûtez au style; vous savourez le suspense… C’est du caviar ! Mais ajoutez un peu de sel avec une action qui se passe dans votre ville natale, Lyon, Lugdunum, la cité des Gaules et de Guignol, et vous voilà parti dans une lecture mariant palpitation et nostalgie. « L’inconnu de la Tête d’Or » est la cinquième aventure du Commissaire Abel Séverac. Sous la plume d’un Parisien, Jacques Morize qui s’est pris d’affection pour sa ville d’adoption. Je n’ai pas lu ses autres livres également lyonnais, mais l’auteur est assurément prolifique. Il maîtrise très bien les ingrédients du polar avec un récit épicé qui prend le lecteur aux tripes et plusieurs ficelles – ou devrais-je dire quenelles – qui s’enchevêtrent. Pour sublimer l’ouvrage, une dose de sexe bien troussée car l’oeil d’Abel, un peu lubrique, ne regarde pas que Caïn… Dans cette enquête, Jacques Morize sème des cadavres pendus à des arbres, notamment dans le très paisible Parc de la Tête d’Or. Où va-t-il chercher tout cela ? Certainement pas dans les faits divers du Progrès. Ou alors c’est un condensé de vingt années de vie criminelle dans la vraie vie lyonnaise. En tout cas, on déguste ce ragoût comme un petit plat mitonné par la Mère Brazier. Et on en redemande !… Comment ne pas noter enfin ce style court, sans fioritures excessives, doté d’un beau sens de la répartie ? C’est la marque d’un écrivain qui ne se hausse pas du col et va droit à l’essentiel. Il s’amuse à quelques incartades sublimes, comme celle qui m’a laissé pantois : « Fichtre ! Vous me la baillez belle, Commissaire ! » dit un de ses personnages. Un homme qui écrit cela à notre époque ne peut pas être mauvais. Non assurément, Jacques Morize n’est pas mauvais. Longue vie à cet écrivain qui a l’immense avantage d’avoir un excellent éditeur, Jean Luc Tafforeau des Editions AO. Mon propre éditeur, au demeurant, mais cela ne pèse en rien dans l’objectivité de ma critique. Foi de Lyonnais !
Le Cadre initial de l’intrigue :
Le Parc de la Tête d’Or occupe une grande place dans ce polar. Son nom vient d’une légende tenace selon laquelle un trésor comportant une tête de Christ en or aurait été enfouie dans ces terres anciennement marécageuses par des barbares ou des croisés, on ne sait plus trop. »Redonner la nature à ceux qui n’en ont pas », telle était la noble motivation du maire de Lyon qui, associé au préfet de l’époque, décida la création de ce parc urbain. Plus prosaïquement, pour réaliser ces travaux titanesques, le préfet embaucha les canuts au chômage, afin d’éviter une nouvelle insurrection. Malgré la dureté de ce chantier, les canuts acceptèrent de manier la pelle plutôt que le métier à tisser, dans le secret espoir de mettre la main sur le fabuleux et mythique trésor.
La statue des enfants du Rhône
La porte des enfants du Rhône
Statue fleurie
L’embarcadère
La buvette des cygnes
Derrière les frondaisons, le lac
Au loin, la cité internationale
Un petit morceau de la roseraie
Les serres du jardin botanique
Verticalité de la girafe
Ils s’aimaient d’amour tendre
« Je viens de terminer le polar « l’Inconnu de la Tête d’Or »… Beau travail ! Du polar où il se passe toujours quelque chose, comme aux Galeries Lafayette… On sent que Jacques Morize est un vieux routier; il maîtrise son sujet… En tout cas, j’ai adoré, d’autant que cela m’a replongé dans ma bonne ville de Lyon. Merci à toi de m’avoir adressé ce très bon livre.
Je vais en faire une critique sur mon blog… »
Bernard Mouterde a dit ceci 13 février, 2018 à 18:19
J’ai « dévoré » l’inconnu de la tête d’or cette nuit… (insomnie)…
Severac m’a bien fait marrer, en plus c’est un sacré gourmand et un fiefe coquin, Un amateur de bonnes chaires…
J’ai cru reconnaître des personnages réels sous un autre blase: EDF pour GDF, bien vu c’est tout à fait cette vielle canaille…
JP Martin Narbonnet a dit ceci 26 février, 2018 à 13:31
Bonjour monsieur Morize,
je me permets de vous écrire afin de vous remercier. Pour nos 7 ans de mariage, mes parents ont offert à mon époux et moi-même votre livre « L’inconnu de la Tête d’Or ». Ils vous avaient rencontré lors d’une séance de dédicace à France Loisirs Lyon Part-Dieu.
Lorsque nous avons voulu le lire nous avions eu la surprise de voir que le titre ne correspondait pas à la bonne histoire (la Croix-Rousse avait pris la place de la Tête d’Or !!!).
Après un retour en magasin, nous avons eu le bonheur d’avoir la bonne version de nouveau dédicacé de votre part. Nous avons été très touché par cette attention.
Nous nous sommes donc plongés dans l’aventure d’Abel. Je me suis surprise à ne plus pouvoir lâcher votre ouvrage et à le dévorer en à peine 2 petites journées (chose remarquable pour ma part !). Mon époux s’est également retrouvé dans la même situation, refusant même d’aller se coucher le soir pour pouvoir finir le livre.
Nous avons eu l’opportunité d’emprunter « Le fantôme des Terreaux » à la bibliothèque de la Part-Dieu et rebelote, un nouveau livre lu en 2 jours; une nouvelle fois votre roman a réussi à nous captiver.
Habitués depuis plusieurs années à fréquenter le festival « Quai du Polar » de Lyon, nous avons vu que vous y aviez été en 2019 et espérons pouvoir vous y croiser en 2020.
En attendant, nous comptons bien enrichir notre bibliothèque personnelle avec l’ensemble des aventures de notre cher commissaire Séverac.
Merci encore pour votre dédicace et ses moments de lecture si passionnants.
Adeline et Marc Descours
Adeline DESCOURS a dit ceci 28 octobre, 2019 à 10:03