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MOURIR À AINAY

MourirAinay_Couverture_Recto

En plein quartier d’Ainay, non loin de la magnifique basilique Saint-Martin, une femme est retrouvée morte par strangulation dans sa chambre à coucher. Rapidement, les soupçons se portent vers son ancien amant. Mais le commissaire Séverac doute de sa culpabilité et pousse son équipe à explorer d’autres pistes. Hasard ou pas, la victime travaillait pour la sulfureuse filiale d’une grande banque. Celle-ci, spécialisée dans les transactions sophistiquées, est suspectée d’avoir aidé un important trafiquant de stupéfiants à payer ses fournisseurs. Les enquêteurs vont devoir trouver leur chemin entre les rancœurs aigres d’une famille à la façade respectable, la violence froide des financiers sans scrupules et celle des dealers, brutale et primitive.

Pour lire les premières pages > Ainay

Éditions AO – André Odemard (mars 2019). Il peut être commandé directement sur le site de l’éditeur www.ao-editions.com ou chez un libraire (référencé ELECTRE ET DILICOM). Également disponible sur Amazon, FNAC, Decitre, Cultura et Chapitre, livre ou ebook. 272 pages, prix 20 € ou 4,99 €.

Le Séverac suivant : Les martyres de Monplaisir.

Chronique de la célèbre Koatialeuse sur Babelio : Rien à redire, ce livre est de la même veine que les précédents ! Bien écrit, il se lit facilement ! Un vrai polar, comme on les aime… un savant dosage de banquiers véreux, de trafics de drogue, le tout assaisonné de meurtres, de jalousie et rancoeur… J’ai passé un agréable moment avec ce polar, un bon vieux polar, sans prétention mais tellement agréable à lire ! J’aime beaucoup le style de l’auteur qui parsème son roman de termes un peu oubliés : barguigner, vaser, décambuter…. Si une enquête lyonnaise vous tente, foncez… d’autres quartiers ont déjà été visités (dans l’ordre) : Montchat, Vaise, Les Terreaux, la Croix-Rousse, la Tête d’Or et enfin Ainay ! (mais il reste encore trois autres arrondissements pour de futures enquêtes, enfin, je l’espère)

Le cadre du polar :

Ainay : Sur la Presqu’île, Ainay est un quartier particulier, circonscrit par la Saône, Perrache et les rues Victor Hugo et Sala. Les vieilles familles catholiques lyonnaises (lodens verts, jupes plissées etc) vivent ici, regroupées autour l’église Saint-Martin d’Ainay, que l’on retrouve également sous les vocables de basilique ou d’abbaye selon les auteurs. Cet édifice ainsi q’une voûte encore encastrée entre deux immeubles sont les derniers vestiges d’un passé qui remonte au moyen-âge. Pour le reste, le quartier est feutré, discret, loin de tout « matuvuïsme ». Outre la basilique, quelques endroits sympa émergent, comme ce bistro à côté de la mairie du 2e et le restaurant « le café comptoir d’Abel », une institution où l’on déguste notamment des ris de veau aux morilles et à la crème, une pure merveille.

l'église 2   Basilique vitrail chapelle Sat Michel 3  Basilique 3

Crypte Sainte Blandine 2    Chapelle Saint Michel

Depuis Adelaïde 3  l'église d'Aynée

comptoir d'Abel la voûte et le comptoir   Comptoir d'Abel 2ème façade

Rue Franklin angle rue d'Enghien Bistro Martine    Angle Pélissier Vaubecour

 

rue de la voûte 2    rue Adelaïde Perrin l'immeuble2

Rue d'Engien resto les mangeurs de toile   rue Vaubecour le tabac

rue Franklin fleuriste

5 Commentaires à “MOURIR À AINAY”

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  1. Bonsoir Monsieur,
    Je voulais en premier lieu vous remercier de m’avoir permis d’acquérir les LUC CASTILLON .(référence dans le dernier Severac)
    J’ai découvert des polars rédigés à la première personne. C’est surprenant mais intéressant. J’ai passé de bons moments de lecture.
    Après beaucoup d’attente, et je ne suis pas très patiente même avec l’âge, j’ai pu lire le dernier Severac, Mourir à Ainay. De livre en livre, la qualité de l’écriture, la trame, l’humour s’affermissent : un très bon moment de lecture.
    J’ai peur que vous n’écriviez pas assez vite !
    Dans l’attente de vous lire,
    Cordialement,
    A.Barbier

    Annie BARBIER a dit ceci

  2. Bonsoir Jacques,
    Je viens à l’instant de finir Mourir à Ainay. Encore une fois je ne suis pas déçue. Enfin si car j’ai lu trop vite et il va falloir attendre la sortie du prochain.
    Bonne fin de soirée. Amitiés.

    Virginie FERROUD a dit ceci

  3. Cher Monsieur,
    Je voulais avoir lu votre ouvrage avant de vous remercier de son envoi…
    Merci donc d’avoir eu cette délicate attention qui m’a touché. Mais surtout, merci de l’avoir écrit !
    Non seulement vous maîtrisez l’art du policier en faisant plonger le lecteur dans une ambiance et un suspense remarquable, mais vous mettez bien en scène (et en valeur) le territoire de la Presqu’Ile.
    Avec mes remerciements renouvelés,
    Denis BROLIQUIER Maire du 2ème arrondissement de Lyon

    Denis BROLIQUIER a dit ceci

  4. Mourir à Ainay
    Une belle façon de découvrir Lyon avec Abel Severac et son équipe…cette fois-ci on se se balade entre le très chic Ainay et Vaux en Velin bien moins rutilante….une enquête à l’ancienne comme le fait si bien l’auteur qui n’oublie pas au passage les fameux « bouchons lyonnais »…Pas celui du tunnel de Fourvière…Severac est aussi gastronome à ses heures….

    Gilberte Marie BERGIL a dit ceci

  5. Un excellent polar à la française !
    Comment dire… ?
    Voici une très bonne surprise de lecture que j’ai a-do-rée.
    Certes, je connais un peu l’auteur Jacques Morize, puisque nous partageons le même éditeur. Mais, en le côtoyant au cours de diverses dédicaces en région lyonnaise, le succès qu’il rencontrait auprès de nombreux lecteurs m’incita à me plonger dans sa littérature policière. Et j’ai bien fait !
    L’ambiance de ce roman nous plonge au cœur de Lyon, avec des personnages hauts en couleur, aux noms imagés (le Major surnommé « Tricastin », la capitaine Annie Sensibon, le substitut Grancornu, le légiste Gorgerouge, l’inspecteur Javelas dit « Culbuto », sans oublier le curé, le père Icless…- si, si… c’est bien ça – et bien d’autres), autour du commissaire Abel Séverac, personnage savoureux porté s’il en est, sur quelques bonnes bières bien fraiches, autres ronds de saucisson et ballons de vin variés (cela me rappelle furieusement quelqu’un…!), et attiré à l’occasion par les fessiers langoureux de quelques beautés. C’est humain.
    Que diable : Lyon est entouré de vignobles célèbres comme les Beaujolais et les Côtes du Rhône, et ce serait bien dommage de ne pas faire honneur à la gastronomie de la région, sans délaisser les charmes de sa population ! L’enquête oscille donc entre les rues de la capitale des Gaules, les petits bouchons à l’attrait indiscutable, les monuments de la ville et de ses environs et des verres avalés au fil des bistrots visités qu’elle qu’en soit l’occasion. Sans omettre les croisements de conquêtes sensuelles et délectables.
    L’enquête est habile, construite sur un rythme rapide, entrecroise plusieurs intrigues qui finissent par se rejoindre, bien sûr. C’est bien fait, captivant et Jacques Morize nous entraine sans détour dans une aventure pleine de rebondissements.
    Qui plus est, l’écriture est soignée, utilisant à la fois un vocabulaire châtié emprunté au langage parlé, des figures imagées et Ô combien évocatrices, qu’elle que soit la situation ou l’endroit de la scène et des mots sortis de nulle part comme ratiocinage ou bouffement, sans oublier par exemple un coup de tonfa à l’épigastre…
    En fermant la dernière page, j’eus la sensation d’avoir retrouvé un peu de Maigret, de San Antonio, sur fond d’Agatha Christie plus dynamique.
    Bref, un excellent moment de lecture que je vous conseille. Le commissaire Séverac a six enquêtes à son actif : une par arrondissement de Lyon. Je pense que je vais petit à petit me les ingurgiter, comme dirait ce héros, un peu tombeur de ces dames… Sachant que la septième est prête à être fourguée.
    Allez, laissez-vous porter.

    Éric ROBINNE a dit ceci


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