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PENTES FATALES

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Tandis que le groupe de Culbuto est mobilisé par un incendie criminel qui a fait trois victimes, Abel Séverac espère pouvoir profiter de la visite de sa fille Céline, qui entreprend un stage à Lyon. Manque de bol, une affaire tordue lui tombe dessus : la femme volage d’un gastro-entérologue réputé a disparu à Tassin-la-Demi-Lune. Il devra s’investir jour et nuit dans cette enquête sensible où le mari et l’amant figurent parmi les suspects. Pendant ce temps, Culbuto et ses acolytes se retrouvent aux prises avec une redoutable mafia…

Jusqu’où ces pentes fatales conduiront-elles les protagonistes des deux drames ? On ne le saura qu’aux toutes dernières pages…

Éditions AO – André Odemard (septembre 2023). Il peut être commandé directement sur le site de l’éditeur www.ao-editions.com ou dans une librairie (l’éditeur est référencé ELECTRE et DILICOM). Également disponible sur Amazon, Fnac, Decitre et Cultura. Prix 20 €, 272 pages. ISBN 978-2-38200-030-4. Pour plus de détails, voir commandes.

La chronique de Cassiopée sur le blog Médiapart

Celle de Bruno Delaroque sur Woozone

Le Séverac suivant, c’est Gare aux Brotteaux !

Le titre de ce polar fait référence au quartier des Pentes, que l’on présente en texte et en photos ci-dessous. Mais l’intrigue se déroule aussi à Tassin-la-Demi-Lune, commune de l’Ouest lyonnais, sur laquelle on trouvera quelques informations en dévalant les Pentes (tout ça pour dire que Tassin est présenté après la partie consacrée aux Pentes).

Les Pentes : ce quartier se situe en grande partie dans le périmètre du 1er arrondissement. Il fait la jonction entre le quartier des Terreaux, sur la Presqu’île, et le « Plateau » de la Croix-Rousse. Les pentes y sont raides, comme le suggère le nom de certaines de ses rues : montée de la Grande Côte, montée Saint-Sébastien, montée des Carmélites.  Certaines d’entre elles se terminent ou sont entrecoupées d’escaliers (la rue Pouteau, notamment). Plusieurs traboules permettent de couper court à travers les immeubles. La plus renommée d’entre elles est sans doute la Cour des Voraces et son escalier de façade à six étages. Quelques parcs ainsi que des places ombragées permettent de se reposer en cours de montée ou de descente : jardin des Chartreux, parc Sutter, jardin des plantes, celui de la place Croix-Paquet, place Colbert (très belle vue sur Lyon et au-delà sur la plaine de l’Ain et les Alpes lorsque le temps est clair).  Bref, c’est un quartier atypique, qui est resté « dans son jus » avec ses immeubles de Soyeux dont les rez-de-chaussée représentent un niveau et demi.  Il est desservi à l’Est par le métro C qui s’accroche à une crémaillère pour grimper la côte alors que les bus S6 sillonnent ses rues.

Ci-dessous, une balade d’ouest en est à travers les Pentes.

Une vierge    Jardin des Plantes

Une vierge perchée.                                             Le jardin des Plantes.

Amphithéâtre des 3 Gaules   Monument à Burdeau

L’amphithéâtre des trois Gaules.   Monument à Burdeau (écrivain et homme politique).

immeuble  Place des Capucins

Immeuble rue Burdeau.                                         Place des Capucins.

Montée de la Grande-Côte 3   Montée de la Grande-Côte 4

Montée de la Grande-Côte.

Rue Ste Marie des Terreaux  Rue Burdeau 2

Rue Saint-Marie des Terreaux.                                Rue Burdeau.

Montée du Perron 1  Montée du Perron 2

                                                           Montée du Perron.

Place Chardonnet 1  rue Pouteau-jardin-gourmand

Place du Chardonnet.                             Rue Pouteau et restaurant Le Jardin Gourmand.

passage Thiaffait  2017_09_25patrimoine-moderne-arrdt1-eglise-saint-polycarpe-l

Passage Thiaffait.                                                  Église Saint-Polycarpe.

Rue Leyanaud  Le boucher tatoueur

Rue Leynod.  À droite, ne demandez pas une entrecôte, c’est un tatoueur ! (rue Imbert-Colomnès).

Rue des tables Claudiennes  Rue Lemot 2

Rue des Tables-Claudiennes.                                        Rue Lemot.

cour des voraces-3  cour des voraces-2

La cour des Voraces, une traboule et son escalier de façade à volées libres de 6 étages.

Place colbert  l'âne sans queue

La place Colbert. L’Âne sans queue, le bistrot d’en face y installe sa terrasse et prête des boules et d’autres jeux. Un endroit bien sympa.

montée Saint-Sébastien 2  Maison Villemanzy

La montée Saint-Sébastien et le kiosque du restaurant Maison Villemanzy.

funiculaire  Montée Saint-Sébastien

Le métro C et sa crémaillère, station Croix-Paquet.   La montée Saint-Sébastien.

Tassin-la-Demi-Lune : cette commune est issue du regroupement de Tassin et de la Demi-Lune à la fin du XIXe siècle. L’appellation Demi-Lune viendrait du fait que lors de la création de la voie qui descend vers Vaise (actuellement avenue Victor Hugo), on a bâti des maisons autour de la place circulaire dessinée au croisement de la route du Forez et de celle du Bourbonnais (N89 et N7 plus tard). Les premières maisons constituèrent un arc-de-cercle, comme une demi lune. Quant à Tassin, c’est un vieux bourg dont l’origine remonte à l’époque romaine.

Petite balade dans certains des lieux où se déroule l’intrigue.

L'horloge  l'horloge la nuit

L’Horloge occupe le centre de la place, laquelle forme à présent un cercle (une pleine lune, quoi !)

L'Instant M  La brasserie des Tuileries

L’Instant M, où Malaterre a ses habitudes. La brasserie des Tuileries, où Séverac casse-croûte.

Librairie Pleine Lune  La place Peragut

La librairie Pleine Lune. Séverac y achète un bouquin. La mairie et son parc.

Eglise face  Le café de la Place et l'église

L’église Saint-Claude.                Le Café de la Place. Séverac y boit une bière.

La passerelle  Le tag

La passerelle au-dessus des voies ferrées et juste à côté, un tag injonctionnel.

5 Commentaires à “PENTES FATALES”

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  1. C’est avec un plaisir non dissimulé que je me suis lancé dans la dixième enquête du commissaire Séverac, qui sent un peu le brulé au début suite à un incendie criminel – l’enquête pas Séverac –, et se poursuit par une disparition inquiétante.
    Le commissaire souhaitant s’occuper de ses enfants, délègue à ses deux groupes de la brigade criminelle lyonnaise le soin d’investiguer, avant bien sûr de reprendre le collier.
    Dans celui du capitaine Javelas, chargé de la première affaire, ce qui est bien c’est la totale parité. Trois hommes, trois femmes. En fait, on a plutôt deux demi-groupes, les mecs d’un côté et les filles de l’autre. Il faut dire que les policiers mâles ne sont pas des plus fréquentables. Javelas, dit Culbuto, plus Béruréen que jamais, en tête, ou plutôt à la suite d’un ventre qui trace le chemin, suivi de deux émules de Pinaud, comme pour un défilé d’une mode que nul ne pourrait raisonnablement imaginer.
    Les filles ne sont toutefois pas en reste, ayant parfois envie de calmer certains suspects à coup de baffes.
    Annie Sensibon et son équipe ont la charge de la disparition. Comme il s’agit de l’épouse d’un chirurgien qui connaît le procureur, ce n’est pas un cadeau.
    Je ne vais pas en dire plus sur l’histoire car, comme dans San-Antonio, ce n’est pas l’intérêt principal du roman – attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. L’intrigue double tient parfaitement la route.
    Je préfère attirer l’attention sur l’écriture de Jacques Morize, imagée, colorée, humoristique, tout ce que j’apprécie.
    Je ne peux manquer de signaler que, comme à son habitude, l’auteur nous convie à une découverte de lieux où on mange bon et on boit bien. J’ai d’ailleurs à ce sujet une interrogation sur les fameuses pentes du titre, rapport à une expression qui sied parfaitement à tous les enquêteurs qui ont sérieusement « la dalle en pente ».
    Ne voulant pas qu’il ait des soucis pour enfiler ses pompes, je vais dire à maître Jacques que ce sont ses personnages qui se bonifient avec le temps

    Jean-Marc LIONNET a dit ceci

  2. « Pentes fatales » de Jacques Morize.
    Le plus lyonnais des auteurs importés (j’ai relancé la mairie pour son passeport, comme quoi je ne suis pas rancunier), nous sert le tome 10 des aventures du commissaire Abel Severac.
    Le flic séducteur malgré lui, attiré comme une mouche à merde par les plaisirs de la chair, à table et dans l’alcôve, accompagné de son fidèle Javelas, gras et débraillé, porté sur les flacons estampillés avec des degrés à deux chiffres. Tout le monde aura trouvé la référence…
    Je ne vais pas en dire trop. Deux affaires pour le prix d’une, aux éditions AO, on met sa tournée à la première payée. Un incendie à l’origine d’un conflit turco-arménien, qui se règle à coups de contrats successifs. Le sang gicle, les crânes éclatent, les colonnes vertébrales font des nœuds. Et la disparition de la femme volage, (je ne dis pas une grosse salope, c’est une maison sérieuse ici), d’un médecin renommé aux relations haut placées.
    La quatrième de couverture lance bien le programme. En parlant de la quatrième, j’avoue une certaine frustration, par rapport au titre. Je m’attendais à ce que la scène de l’incendie se déroule dans les pentes promises. Il n’en n’est rien, ce qui m’a empêché de demander à l’auteur si les pentes étaient bien brûlées.
    Je lui pardonne volontiers de me priver de ce contrepet car il en a livré un de toute beauté, double et subtil, je cite : « Cette histoire me turlupine comme un cas de Corée ».
    Couverture sur laquelle monsieur Jacques Morize nous donne à admirer sa face pile, courte apparition, tel Hitchcock.
    Dans cet opus millésimé, Sévérac baise dans sa moyenne habituelle, se réservant des morceaux de choix. Il enfourche toujours sa Ducati, jamais une décatie (calembour retoqué par le Vermot).
    L’auteur nous balade entre Lyon et sa banlieue tassilunoise, son fief. Les lieux sont décrits avec une précision photographique et ses déplacements sont détaillés avec une méticuleuse précision. Chez les éditions AO, en plus de la tournée, le GPS est offert. A se demander comment ils s’en sortent. Ca sent la magouille à plein nez.
    Evidemment, ses déplacements sont ponctués d’arrêts incessants dans divers débits de boisson et autres tables d’où les végétariens sont accueillis au 12. Les noms de ses bouclards sont donnés ou suffisamment décrits pour que l’on devine l’enseigne.
    Le coup de raide dans un rade, c’est un classique de chez classique dans le polar. L’arrêt « vidange » chez une maîtresse aussi.
    Ce qui est plus rare, c’est l’arrêt dans une librairie. Subtile méthode pour placer quelques maisons amies. Il y fait même des emplettes, comme le dernier Thilliez, qui fait consensus, plutôt que le dernier Minier, qui fait qu’on s’en branle.
    Quelques bonnes heures de lecture, et un de plus au rayon lyonnais de la bibliothèque.

    Sébastien BAUD a dit ceci

  3. Mon avis :
    Je tiens à remercier Jacques Morize pour sa confiance et l’envoi de Pentes fatales.
    Le commissaire Abel Séverac se retrouve à investiguer sur une disparition troublante alors qu’il se voyait déjà profiter de l’arrivée de sa fille venue faire un stage à Lyon.
    En parallèle, son groupe de la brigade criminelle Lyonnaise mené par Javelas dit Culbuto est en charge de l’affaire sur un incendie criminel.
    Y-a-t’il un lien entre ces deux affaires ?
    Un polar addictif, bien écrit avec un côté humoristique, une double intrigue intéressante, de multiples rebondissements.
    Le tout nous captivant jusqu’à ces pentes fatales. Attention de ne pas glisser !
    Jacques Morize nous offre une découverte de la capitale des Gaules et les saveurs de la gastronomie Lyonnaise.
    J’ai adoré et j’ai passé un très bon moment de lecture.
    Je vous le recommande.

    Marie-Laure SIFFERLEN a dit ceci

  4. Je viens d’achever Pentes Fatales. Trépidant, comme toujours !
    Bravo pour les fins jeux de mots égrenés au fil de la lecture, l’intrigue prenante et les descriptions très chouettes.

    Noémie MORIZE a dit ceci

  5. En mode repos total ce week-end ! Et pour cause, je me traîne depuis mercredi une saloperie de virus qui me mets ko. Heureusement je suis en bonne compagnie à la maison avec les parents et le commissaire Séverac pour sa dernière aventure.
    C’est une vraie gourmandise et c’est très bon. Jacques Morize livre un roman passionnant, bien écrit, imprégné de toute l’atmosphère de la capitale lyonnaise.
    Je vous recommande cette série d’enquêtes qui à l’instar des Danielle Thiery , Franck Thilliez , Jacques Saussey et bien d’autres constituent la meilleure expression du polar à la française.
    Mon retour se fera sur le Whoozone.com de l’ami François Cappeliez comme d’habitude.

    Bruno Delaroque a dit ceci


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