TERMINUS : GERLAND
De la Guillotière à Gerland, le commissaire Séverac et ses « sbires » de la brigade criminelle vont passer quelques semaines difficiles. Un entrepreneur est assassiné, la directrice des ressources humaines d’un prestigieux institut de recherche lyonnais subit une ignoble agression. Sur ces actes plane l’ombre menaçante d’un puissant trafiquant de drogue. Pourtant, rien ne semble relier entre eux ces univers si différents.
Séverac devra une nouvelle fois faire preuve d’une ténacité sans failles pour venir à bout de ces affaires dans lesquelles les témoins mentent ou se taisent quand ils ne meurent pas subitement – et où lui-même manquera par deux fois y laisser ses os.
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Éditions AO – André Odemard (juin 2022). Il peut être commandé directement sur le site de l’éditeur www.ao-editions.com ou dans une librairie (référencé ELECTRE et DILICOM). Également disponible sur Amazon, Fnac, Decitre et Cultura. Prix 21 €, 272 pages. ISBN 978-2-38200-021-2. Pour plus de détail, voir commandes.
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La Guillotière (La Guille, pour les intimes) est une ancienne commune dont le périmètre était plus étendu que le quartier actuel. Celui-ci est à cheval sur les 3e et 7e arrondissements. Depuis la fin du 19e, il est marqué par l’immigration, les Italiens d’abord, puis les Maghrébins et les Turcs. Il existe même un petit « China Town » entre les rues Pasteur et Passet, J’ai lu que la Guille se gentrifiait… Il n’en reste pas moins des coins chauds, notamment autour de la Grande rue de la Guillotière et du cours Gambetta, avec un « spot » au niveau de la station de métro et de tram Guillotière.
C’est dans ce secteur que l’un des personnages est assassiné (cours Gambetta) et qu’un autre trouve refuge pour échapper à la police (rue des Trois Rois).
Cours Gambetta
Grande rue de la Guillotière Rues des Trois Rois
Grande rue de la Guille/Cours Gambetta. Le restaurant Vieille Canaille, où Culbuto casse la croûte un dimanche soir après une enquête de voisinage assoiffante.
Le quartier Jean Macé est délimité au sud par les voies ferrées qui desservent Perrache et au nord par l’axe Université/Marc Bloch. Outre la mairie d’arrondissement, y sont implantés l’hôpital Saint-Joseph-Saint-Luc (où atterri un protagonisme après un tabassage de forte magnitude) et l’université Jean-Moulin Lyon III. Certains des acteurs de ce polar habitent dans ce secteur.
Le café de la Mairie La mairie du 7e
Le bar des Oliviers où Séverac déjeune après une grosse émotion. Librairie rue de Marseille où l’on trouve les enquêtes d’Abel.
Brasserie du commerce, rue de Marseille. Café TSF angle Sébastien Gryphe/Jaboulay
Le quart-monde en limite des quartiers Jean Macé et Gerland
Gerland commence donc au-delà des voies ferrées de Perrache, limité à l’ouest par le Rhône, au sud par le port Édouard Herriot, à l’est par la route de Vienne et les voies ferrées de la ligne PLM. Le quartier fut parfois appelé La Mouche, terme que l’on retrouve pour un dépôt SNCF et le cimetière israélite. Fortement industriel jusqu’à la fin du XXe siècle, il s’est, depuis lors, fortement urbanisé. Par ailleurs, un pôle scientifique s’est développé au sud-ouest, entre les avenues Debourg et Tony Garnier : pôle de compétitivité mondial en infectiologie Lyon Biopôle et réseau thématique de recherche avancée FINOVI (innovation en infectiologie). On y trouve aussi l’ENS, Sanofi, Pasteur, Biomérieux, Genzym, Mérial, l’INSERM et une annexe de l’université Claude-Bernard – LYON I. Pour les besoins du polar, j’ai inventé un laboratoire fictif, implanté dans cette zone, l’InlyBiomol, Institut lyonnais de biologie moléculaire. Enfin, il convient de citer la halle Tony Garnier, une belle salle de spectacle, et le Matmut Stadium qui accueille le LOU, l’équipe lyonnaise de rugby.
Le clocher de ND des Anges La place Jean-Jaurès où deux dames se rencontrent. L’une d’elle finira tragiquement.
Le dépôt SNCF de la Mouche. Le bar Tabac de Gerland. Une dame y prend un café et découvre qu’elle est mal coiffée.
L’ENS Le laboratoire P4 de l’INSERM
Rue Marcel Mérieux/Challemel-Lacour. Le resto Canergie Hall, dans lequel une équipe de l’InlyBiomol passe une très mauvaise soirée.
Art de la rue – Allée de Fontenay
Terrasse de la brasserie Debourg où Séverac manque connaître une fin funeste. L’épilogue de ce polar se passe dans les Salons d’Anthouard, restaurant rue Marcel Mérieux.
Deux endroits où il ne se passe rien (dans le polar), mais emblématiques du quartier : la halle Tony Garnier et le stade de Gerland.
Quelques lieux hors 7e où il se passe des choses :
Resto Le comptoir du Loup Pendu à Rilleux. Bar Le Cintra, rue de la Bourse à Lyon. Dans le premier, Culbuto festoie avec des potes, dans le second, Séverac rencontre une dame qu’il connaît déjà.
La plage du Porteau à Pornic, où Séverac et son fils Paulo se baignent un 24 décembre.
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