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ENTRE L’ARBRE ET LES CORSES

                                                               

couv recto

Il s’agit du sixième opus de la série « BRIGADE ANTITERRORISTE ». Il est disponible en autoédition au prix de 15 € (aller sur la page commande).

Ce roman a été écrit entre 1996 et 1997. Des bombes en Corse, rien d’anormal en soi. Sauf qu’elles visaient des notables insulaires qui avaient toujours veillé à préserver leurs bonnes relations avec les indépendantistes. Horrifiés de voir le fruit de leur labeur transformé en ruines kosovares, ils avaient fini par soupçonner l’État d’être derrière ces attentats. Pour calmer le jeu, il fallait trouver les coupables. C’est comme ça qu’on s’est retrouvés en Corse. Annie était ravie, le sable blanc, la mer et le soleil. Stac en salivait d’avance, tu penses, la charcuterie, le fromage et le pinard ! Mais on n’a pas eu trop le temps d’en profiter. Certes, nous avons réussi à neutraliser rapidement les poseurs de bombes. Le problème, c’est que les meurtres, les disparitions et les accidents suspects ont succédé aux explosions. Et là, on est tombé sur du coriace et on y a laissé des plumes ! Pris entre l’arbre et les Corses, en quelque sorte.

Pour lire les 1ères pages corses au format PDF, cliquez sur Les Corses !

Un extrait :

Sur mon tribord, j’aperçois une silhouette connue, massive et élégante, qui s’avance d’un pas flâneur. L’Ours. Je me dresse pour le héler lorsque, débouchant d’une ruelle, trois hommes cagoulés se précipitent vers lui. Des détonations claquent, l’Ours s’effondre. Un des agresseurs s’approche de lui pour porter le coup de grâce. Il n’en a pas le temps. Deux pruneaux bien ajustés lui perforent le buffet. Il tombe en vrac. Ses comparses me repèrent, mais je suis déjà au sol, planqué derrière des tables renversées. Ils n’insistent pas et détalent par où ils sont arrivés.

Le Castillon suivant sera le dernier de la série. Un polar qui se lit sur le fil du rasoir et qui, malgré son titre, n’est pas stendhalien > La châtreuse de charme.

 

3 Commentaires à “ENTRE L’ARBRE ET LES CORSES”

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  1. Je te remercie de m’avoir permis de rire aux larmes lors de la lecture (de certains passages ça va sans dire …) du volume « Entre l’arbre et les Corses ». En effet, cela m’a non seulement plu mais le fait de connaître l’auteur me procurait une impression assez nouvelle.
    J’attaque le deuxième ………..

    Luc Crespo a dit ceci

  2. J’ai « attaqué » les Corses… Je retrouve, exacerbée, l’ambiance qui fait que je ne mets plus les pieds ni l’ancre du bateau !

    Mallochet a dit ceci

  3. Quoi de mieux qu’un bon appartement chaud ?
    Que veux-tu que la bonne y fasse ?
    Ça se corse !
    Les fouilles sont passées en Corse.
    Cinquante feux en Corse.
    Débarrassé de la tentation de ces pitoyables calembours et contrepets relatifs à l’île de Beauté, on va pouvoir causer de l’œuvre du jour, « Entre l’arbre et les Corses » de Luc Castillon, alias de Jacques Morize.
    On retrouve avec un plaisir jubilatoire Luc Castillon et son équipe bigarrée de la Brigade Anti-Terroriste.
    Les luxueuses propriétés de figures locales explosent les unes après les autres. Les concernés, en bons indépendantistes, pointent sans trop de discernement l’état qui voudrait semer la zizanie, d’autres notables pour des histoires de pouvoir, ou d’autres organisations plus ou moins déclarées… Un poil énervés, et légèrement soupe au lait, la réponse est en rapport : bâtiments publics éparpillés façon puzzle, règlements de compte en pagaille. Pour prévenir l’embrasement, l’état préfère la BAT aux pompiers.
    Entre coups de flingues et coups de bite, les fouteurs de merde sont matés.
    Luc va pouvoir se faire souffler sur le figatelli par Annie, collègue et compagne.
    Oui, parce que les coups, Castillon en prend un peu, en donne beaucoup, en boit pas mal et en tire à longueur de journée.
    Alors qu’on croit à un happy end sur fond de carte postale ajaccienne, les assassinats, les accidents et les enlèvements s’enchaînent. La BAT rempile.
    En dire plus serait dévoiler le fin mot de l’histoire.
    J’ai arrêté de compter le nombre de morts tellement ça tombe comme à la Grande Motte. A la fin du bouquin, l’île a connu un sérieux dépeuplement. Les suicidés d’office s’empilent, les cadavres jonchent le maquis et les autres servent d’appâts. Les poiscailles de la baie d’Ajaccio sont gras comme des moines.
    On connaît l’influence de maître San-Antonio sur l’auteur, et naturellement on en retrouve trace dans ses personnages, Stac est entièrement bérurisé. Les bonnes formules joutent avec le contrepet et les premières finissent par donner leur cœur au vaincu.
    Comme San-A, Jacques Morize s’amuse à donner des noms peu reluisants aux personnages qu’il veut moquer. Ainsi, il a osé un Préfet Lassions. Ce dernier ne se verra même pas gratifié d’une caresse éponyme en « dédommagement », nom d’une pipe.
    La marque de fabrique d’un Castillon : autant d’importance à l’intrigue qu’au second degré. Dans cet opus le dosage est bon, on se prend au jeu et on se marre bien.
    Quoi d’autre ?

    Sébastien BAUD a dit ceci


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